Enseignement et apprentissage de l'aikido

«Ce n’est pas tel ou tel art martial, ou telle ou telle technique, qui est efficace, c’est vous qui le rendez efficace (ou pas!)

Un sens pour la pratique

Le binôme omote / ura est une des caractéristique de la société japonaise où dans l’art, la mode, le language et tout autre domaine, l’envers, le caché est plus important que ce qui se voit ou s’affiche.

Omote 表  Ura 

OMOTE représente l’endroit, l’extérieur, l’aspect visible des choses, ce que l’on peut observer facilement.

URA c’est le verso, l’intérieur, l’aspect caché, ce qui n’est pas directement accessible par l’observation.

OMOTE/URA c’est le côté pile et le côté face, le devant et le derrière, la façade et l’arrière boutique, la surface et la profondeur

La théorie de l’iceberg colle parfaitement à ce qu’est l’aikido,  seulement dix pour cent du cont enu est visible.
Voilà bientôt quarante ans que j’explore cet iceberg et je suis encore très loin d’avoir fait le tour de la question.
Pratiquer encore et encore, apprendre par le corps est bien sûr l’essentiel de la recherche. Cette exploration s’enrichit si elle est accompagnée d’investigations d’ordres plus théoriques.
L’aikido, art Japonais, est souvent perçu au travers du prisme déformant de notre culture occidentale ou à l’inverse à un excès de “Japonisation”.  Orienter sa pratique de manière éclairée suppose l’acquisition de connaissances dans des domaines variés :

    • Culture et pensée orientale
    • Histoire des arts martiaux
    • Energétique du corps humain
    • Anatomie et biomécanique du mouvement
    • Système d’écriture japonaise
    • Pédagogie
    • etc.

Chaque thématique est mise en perspective sous l’angle de vue orient/occident afin d’en saisir les points communs et les différences.
À partir de là, j’oriente ma pratique et mon enseignement autour  des valeurs et des principes  universels que véhicule l’aikido, au plus près de ses origines, autrement dit, ce qui fonctionne partout et tout le temps quelque soit le lieu ou le contexte socioculturel.

L’aïkido est à la lisière de l’art martial interne et de l’art martial externe. Le travail externe, c’est la partie omote (visible) qui  consiste à accroître les capacités physiques pour utiliser la force musculaire, la puissance et la vitesse d’exécution. Les plus faibles n’ont aucune chance, et au fil du temps, pour les plus forts, les capacités physiques diminuent. L’enseignement laisse une large part au travail interne qui met l’accent sur la respiration, le relâchement, la finesse, des gestes fluides basés sur une étude précise de la mécanique du corps. Ce travail accessible à tous, qui consiste à unifier esprit, corps et technique qui est trop souvent négligé par les pratiquants d’aïkido est la partie ura (cachée) celle qui donne l’efficacité des mouvements. Cet aspect se développe au travers d’exercices individuels basés en particulier sur le qi qong, et dans la pratique à deux par des séquences où l’on réduit la vitesse d’exécution des formes techniques.

Exercices de qi qong (respiration, relâchement, ouverture des articulations, équilibre yin/yang)
Des séquences où l’on réduit la vitesse d’exécution pour affiner les sensations corporelles

J’allais presque oublier de répondre à la question récurrente, est ce que l’aikido est efficace pour se défendre?

Si vous voulez progresser, sortez cette question de votre tête pendant l’entrainement. L’efficacité « combative » est  une conséquence potentielle de la pratique, ce n’est pas l’objectif de l’entraînement!

Entre les cours réfléchissez, sortez des clichés et, les deux pieds sur terre, posez vous la question : quel est le sens véritable du Budo et de l’aikido, qu’est ce que cela peut m’apporter au quotidien?

Partenaire - adversaire

Dans les arts martiaux à caractère sportif, le combat est régit par des règles exogènes qui visent à éliminer tout ce qui est dangereux, à mettre sur un pied d’égalité les combattants selon un système de catégorie de poids tout en séparant hommes et femmes. Gagner c’est aussi savoir utiliser au mieux les règles du jeu propres à chaque disciplines.
Dans les arts martiaux traditionnels, l’aspect destructeur n’est pas euphémisé par l’élimination des gestes potentiellement dangereux, dans l’absolu tout est permis, il n’y a pas de règles écrites qui interdisent tel ou tel geste. L’art martial traditionnel ne se limite pas au « un contre un », il envisage des situations avec plusieurs adversaires avec des attaques qui peuvent survenir de n’importe quel angle. Ce type d’entraînement met en évidence, lorsqu’on le pratique, que l’aïkido n’est pas un art de défense au sens où l’entend, si défense il y a, elle est nécessairement proactive. Attendre passivement sans bouger que l’attaque soit déclenchée, c’est se donner toutes les chances d’être en retard!
Les règles qui régissent les relations entre les partenaires sont entièrement tacites et fondées sur le respect  et la bienveillance. L’autre est notre miroir avec lequel il faut instaurer un climat de coopération. Coopérer, ne signifie pas être complaisant, c’est participer à un projet commun, progresser ensemble de manière équitable et durable. Dans le cas contraire, comme le disent les enfants, “si tu recommence, je ne joue plus avec toi!”
Vue de l’extérieur, lors d’une démonstration,  Uke ou Aite, c’est celui qui attaque et Tori c’est celui qui défend (et qui gagne à la fin!). La réalité au quotient de l’entrainement est beaucoup plus subtile. Dans un même mouvement, les rôles peuvent potentiellement s’inverser plusieurs fois, coopérer permet aussi de se laisser des opportunités. En fonction de la situation, aite,  celui qui attaque peut conclure son intention, choisir la chute pour se préserver ou s’échapper, ou encore plus subtilement dans l’étude des contres techniques [Kaeshi waza – retournement de situation]  « reprendre le dessus » sur tori.
  • Uke 受 = se passer un objet de la main à la main, la main qui reçoit. Uke désigne celui qui reçoit la technique. 
  • Aite 相手 = 相 l’arbre + l’oeil de l’homme caché derrière un arbre pour mieux voir, juger de l’aspect des choses, examen réciproque. Associé à la main vue de face 手, qui désigne l’autre, l’ensemble a pour sens partenaire, adversaire, compagnon. Le terme Aite est préférable à celui d’Uke, dont le sens peut être trompeur, il laisse sous entendre que le partenaire qui attaque a un rôle passif.
  • Tori  取 = l’oreille et la main qui prend. Pour prouver que l’on avait tué son ennemi, Il fallait prendre l’oreille et la rapporter. D’où le sens de prendre, dans la pratique Tori désigne celui qui “prend le corps»,  qui contrôle le partenaire.

La compréhension de la relation entre les partenaires est fondamentale. Ce ne sont pas les  techniques par elles mêmes qui posent le plus de problèmes, ce sont les difficultés rencontrées pour modifier la perception du binôme attaquant-défenseur ou partenaire-adversaire. Coopérer n’est pas de la complaisance, il s’agit de porter des attaques engagées qui correspondent à la situation étudiée, tout en restant vigilant.

Apprentissage

Les limitations physiques ne sont que très rarement des obstacles à la pratique, les véritables difficultés sont d’ordre mentales, d’état d’esprit. Ces quelques termes japonais résument les bonnes dispositions pour une pratique durable.

    • DO 道 donner une direction, un sens à sa pratique, rester cohérent, ne pas se disperser.
    • RENSHU 練習 Entraînement dans le sens de polir, pétrir, malaxer inlassablement. 
    • ZANSHIN 残心 être concentré et attentif sur ce que l’on fait  “ici et maintenant”.
    • SHOSHIN   初心 “l’esprit du débutant”, être curieux, ouvert à des modes de fonctionnement différents, regarder les choses comme si c’était la première fois.
    • MISOGI 身滌 Éliminer le superflu, les parasites, accepter de désapprendre pour mieux apprendre.

« Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,  Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » (D’un vers de L’Art Poétique de Nicolas Boileau)

En Japonais, entraînement se dit Renshu 練習qui a pour sens polir, pétrir, malaxer inlassablement, forger, marteler le fer et le tremper. On dit également qu’il faut apprendre “à voler la technique”. Tout ceci signifie que le plus difficile, ce n’est pas les prouesses physiques,  c’est la constance, la cohérence et la persévérance.

Taiken – 体験 – Dans la pensée Japonaise une connaissance ne vaut que lorsqu’elle a été expérimentée par le corps. Taiken est un terme que l’on retrouve dans de nombreuses expressions du quotidien. tai (corps) et ken (empreinte, marque, pli, sillon) désigne une expérience qui s’enracine non pas dans les mots ou la pensée mais dans le corps en y laissant une empreinte profondément ancrée.

  • Celui qui appréhende intellectuellement un principe peut en parler.
  • Celui qui le comprend peut l’appliquer dans certaines circonstances.
  • Celui qui l’a profondément assimilé peut généraliser et l’appliquer partout et tout le temps

L’aikido est un apprentissage par le corps, terme qui  a un sens très précis.
Apprentissage moteur  = processus interne qui amène des changements permanents du comportement qui ne sont pas directement observables et qui se traduisent par des habiletés motrices acquises de manière durable.
À ne pas confondre avec la performance. La performance est une expression temporaire, fluctuant d’un instant à l’autre, quelque chose qui est transitoire. Par exemple, un jour on arrive à sauter 2 m en hauteur et jamais on arrive à reproduire cette performance. Un jour champion du monde de Judo, la fois suivante viré au premier tour.

Approche systémique de l'aikido

La méthode analytique cartésienne consiste à privilégier l’enseignement d’une nomenclature de formes techniques,  les prendre une à une,  réduire chacune de ses composants en s’attachant par exemple au positionnement des pieds, des mains, etc. Cette méthode est rassurante parce que très répandue et  donne l’impression d’emmagasiner un grand nombre de connaissances nouvelles.
Elle présente plusieurs inconvénients :
  • L’élève est satisfait d’avoir appris une nouvelle « prise », mais dès que la situation change il aura du mal à généraliser  et ne développera pas la spontanéité, la capacité à s ‘adapter. Dans son esprit, chaque technique est l’objet d’une problématique particulière et il va se concentrer sur les « détails » de construction du mouvement et va accumuler des strates de connaissances sans lien réel entre elles.
  • Ce schéma implique un enseignement “linéaire et monochrome”, c’est à dire une suite de cours préétablis pour passer en revue un programme quantitatif de techniques, ce qui réduit drastiquement la créativité et l’évolution personnelle de l’enseignant.
Analogie aikido et dessin
Dans l’aïkido, rien n’est isolé, chaque élément est en interaction avec les autres,  comme l’est la vie de tous les jours, le contexte martial est par définition variable et instable, tout peut évoluer à chaque instant. Le modèle pédagogique  cartésien ne peut pas se suffire à lui même, il faut l’intégrer dans une approche systémique qui privilégie la vision globale et s’intéresse aux interactions entre les éléments et à leur finalités, selon le principe où « le tout est plus que la somme des parties ».
 
Je trouve que l’analogie avec le dessin permet de mieux saisir cette approche.
Pour dessiner un personnage en mouvement, la première étape consiste à dessiner une ligne qui représente la ligne de corps. C’est la « ligne de force »,elle donne le sens simplifié du corps humain et représente en quelques traits la dynamique en même temps. Sans la ligne de force, le corps paraîtra statique et n’aura aucune forme de vie. C’est l’étape indispensable dans tout dessin. Dans la deuxième étape seront placés les repères anatomiques et les proportions, et ce n’est que lors de la troisième étape que seront dessinés les détails de chaque partie du corps.
J’envisage la pratique et l’enseignement de l’aïkido selon une logique similaire. L’idée n’est pas de reproduire un catalogue de techniques, mais de retrouver en soi les éléments de leur recréation. Que l’on pratique à main nue ou avec un bokken (sabre) ou un jo (bâton), les objectifs sont les mêmes :
    • Rechercher équilibre, mobilité et fluidité, gestes et mouvements avec alternance de tension et relâchement synchronisés avec la respiration.
    • Avec le corps et le mental, se connecter avec le partenaire pour garder le contact et développer le sens de l’anticipation.
    • Apprendre à gérer la distance « espace-temps » pour rester en sécurité tout en rentrant dans l’attaque et se placer au bon endroit au bon moment.
    • Guider la force du partenaire sans le contraindre,  pour la dévier ou la renvoyer sur lui et le déséquilibrer.
    • L’esprit attentif mais tranquille, rester au centre, conduire l’autre à la périphérie, utiliser la dynamique de la spirale pour accroître son déséquilibre, alors vous pourrez choisir : si c’est un agresseur, un seul atemi porté sur un point ou une zone névralgique suffira, si c’est un partenaire contrôlez le, exercez vous aux différentes formes techniques en veillant à respecter son intégrité physique et morale.
Dans la réalisation d’un mouvement, je commence à être  satisfait lorsqu’un élève se pose des questions en cherchant à comprendre ses erreurs lorsqu’il trace les « lignes de force », attitude (stabilité, relâchement, respiration …), gestion du maai (distance/timing/être au centre du mouvement), que le résultat global a un sens martial (ne se pas mettre en situation de danger, possibilité de mettre un atemi par exemple), ne pas s’acharner à vouloir à tout prix reproduire la forme finale demandée et même si c’est approximatif, qu’il va essayer d’aller dans un sens qui sera adapté à la situation qu’il est train de vivre.

Évaluation et progression

L’esprit du dojo doit être le reflet du sens et de l’état d’esprit de la pratique. Par la manière de se déplacer, de saluer, de s’assoir en seisa (position assise à genoux), d’adopter ou pas un shisei  (posture, attitude) correct, sans tension ou rigidité excessive, un œil averti évaluera tout suite le niveau d’un élève.

Apprendre pour soi-même et pas pour obtenir une récompense est un point clé de l’enseignement du dojo. La finalité ultime de la pratique c’est de développer la capacité à agir et à penser par soi-même.
J’ai donc pris le parti de supprimer le système de grade tel qu’on le connait dans les arts martiaux asiatiques et toute autre distinction hiérarchique.
La transposition du Japon vers l’occident des systèmes de grade, classique (Dan – Kyu) ou celui utilisé dans les arts martiaux anciens (Shoden, Chuden, Okuden, Kaiden), a d’une part changé leur sens initial et d’autre part, tels quels, il ne sont pas adapté à notre conception de l’aikido et de son enseignement. L’argumentaire exhaustif serait trop long à développer ici.

La progression ne consiste pas à évaluer l’accumulation d’un catalogue de techniques puis sa reproduction mécanique lors d’un “passage de grade”.
L’objectif est de mesurer la progression d’un apprentissage ce qui est beaucoup plus complexe à formaliser.

Quels sont les indicateurs de la progression?

Dans le système de pensée Japonais, la progression est envisagée en 3 stades : Shu, Ha et Ri. Ce concept a été largement repris dans le coaching pour des formations de managements agiles (d’où j’ai tiré la représentation ci dessus)
Shu est l’étape où l’on suit scrupuleusement l’enseignement de son maître jusqu’à arriver à reproduire exactement les techniques.
– Une fois arrivé à ce niveau on essaye de voir ce que tel ou tel changement implique. On sort du moule pour continuer son étude. C’est Ha.
– Finalement on dépasse les contradictions et le technique devient sienne. C’est Ri.

Ce système manque d’indicateurs concrets, il faut se tourner vers les théories scientifiques relatives à la production du comportement moteur et à l’apprentissage des habiletés motrices.
À ce sujet la littérature est très instructive pour mieux comprendre les modes d’acquisition d’habileté motrices.  Pour nous, quels sont les processus qui sous tendent l’acquisition des formes techniques et comment  arrive t-on à ce que le corps et le mental se les approprient pour déboucher sur la spontanéité? vaste programme!

Parmi ces études, il y a celle de Ann Jewett, qui classe également la progression en 3 stades, que j’ai adapté à notre étude.
Attention! On ne passe pas au niveau 2, puis au 3 en bloc, les 3 niveaux sont très imbriqués, l’étude est en spirale avec de nombreux retour en arrière et itérations. Le nombre de situation à gérer est quasiment infini, chaque individu est différent et pour mémoire, nous avons environ 790 muscles qui contrôlent plus de 110 articulations…

Pour ceux qui ont besoin de repères, pour moi, le niveau 1 correspond au Shodan et Nidan (1er et 2 ème dans) = les prérequis pour réellement débuter l’étude de l’aïkido. Le niveau 2 au 3ème/4ème dan, et au delà il n’y a plus aucun intérêt à mettre en place une évaluation, le pratiquant a tous les outils pour savoir où il en est dans son étude.

1- NIVEAU 1 – Mouvements généraux

– Avoir la volonté d’entreprendre un travail de modification de l’utilisation de son corps.

– Assimiler les rôles d’aité et de tori

– Mettre en place les principes et les bases de l’aïkido : shisei/kamae, irimi/tenkan ; tai sabaki ; ma ai et centre ; Ki no nagare et kimusubi.
 
– Réalisation globale des mouvements de base (Kihon waza)

– Situation type “habiletés fermées”.  Le contexte de l’étude est très cadré, type d’attaque, vitesse exécution, position de garde des 2 partenaires, le nombre de prérequis pour réussir est réduit.
– Être capable d’expliquer ce que l’on essaye de réaliser, le but de l’exercice, percevoir ses erreurs.

Mots clés
Percevoir :
Découvrir Discriminer Identifier Reconnaître
Imiter : Imiter Mimer Reproduire
Réaliser un modèle : Démontrer, Coordonner, Exécuter, Réaliser

 

2- NIVEAU 2 -Mouvements ordinatifs

– Au travail sur soi et à la mise en pratique des principes et des bases, il faut désormais ajouter la précision, la fluidité, la recherche constante de l’élimination des gestes parasites.
 
– Unifier et s’approprier les principes et base : par exemple,  irimi / tenkan / atemi / ma ai et centre ; Te odoki / ki no nagare.
 
– Généraliser les mouvements selon les principes de la biomécanique du corps humain, contrôler le partenaire sans le contraindre.
– Enrichissement quantitatif des formes techniques (Henka waza)

– Transition d’habiletés fermées vers des habiletés plus ouvertes. Généraliser une forme technique à des situations et des attaques différentes. Réguler la vitesse d’exécution, faire des liens entre les différentes bases et principes.
– Être capable d’animer un cours avec un objectif pédagogique simple mais cohérent de bout en bout.

Mots clés
Adapter :
Ajuster, Appliquer, Employer, Utiliser
Perfectionner: Améliorer, Contrôler, Réaliser d’une manière facile et efficiente, Régler Synchroniser Systématiser

3- NIVEAU 3 -Mouvements créatifs

Revenir sans cesse sur les acquis des niveau 1 et 2 en les remettant en cause.
Conduire sa propre recherche.

– Être capable de généraliser les principes à toutes les situations proposées, imaginer de nouvelles situations, s’adapter au contexte.
Développer sa perception de la pratique, adapter à sa morphologie et sa recherche.
– Être capable d’animer un cours au pied levé sur n’importe quelle thématique et devant n’importe quel auditoire.

Mots clés
Varier :
Changer Diversifier Modifier Recevoir
Improviser: Anticiper Improviser Interpréter
Composer : Composer Symboliser

 

La boucle n’est jamais bouclée! Pour ne pas tomber dans la routine, garder “l’esprit du débutant” – Shoshin – se remettre en question en permanence, regarder les choses comme si c’était la première fois.